Stage de photos sous-marines du 28 Novembre 2010 :
Présenté par Jean-Pierre Quesnel du GCOB et Patrice Riolan du club de Dieppe.
La journée s’est déroulée ainsi :
- Exposé théorique le matin en salle,
- Exercices en piscine l’après-midi pour la mise en pratique de la théorie sous forme d’exercices,
- Puis visionnage en salle des photos et commentaires.
Plusieurs paramètres interviennent pour réussir des photos subaquatiques. C’est un exercice délicat car il faut jouer sur plusieurs paramètres qui agissent pour certains, les uns à l’inverse des autres.
Un appareil photo est constitué d’un diaphragme, de 2 rideaux et d’un capteur.
Le diaphragme, la vitesse et la sensibilité sont les 3 paramètres sur lesquels il faut jouer.
1°) Il faut donner la priorité à la vitesse ou à l’ouverture du diaphragme. Sous l’eau, il faut une petite vitesse et une grande ouverture.
En macro, il faut fermer le diaphragme. Pour avoir de la netteté et de la profondeur de champ, il faut diminuer le diaphragme.
2°) Concernant la lumière : en faible luminosité, il faut augmenter les ISO, mais attention : il y aura plus de « grains » sur la photo.
Sous l’eau, il ne faut surtout pas opérer en mode automatique mais en mode manuel, car le mode automatique est réglé uniquement pour des photos à prendre dans l’air.
Il faut donc bien connaître le fonctionnement de son appareil photo.
Nous avons travaillé sur la balance des blancs, l’objectif étant de corriger la dominante de couleur en fonction de l’ambiance. Exemple : en allant du chaud vers le froid, ou du lumineux vers le nuageux.
L’eau agit comme un filtre.
Sous l’eau, il vaut mieux sous exposer que sur exposer, car une photo sombre pourra toujours être éclaircie mais pas l’inverse.
Composition d’images :
- La mise en évidence des diagonales et des points forts : où positionner ses sujets pour réussir de belles photos.
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- La règle des 2/3 - 1/3, sauf pour un sujet seul qui doit être centré.
L’analyse d’une photo : Par rapport à notre culture, nous « lisons » une photo de gauche à droite, alors que les asiatiques, eux, « lisent » de droite à gauche.
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Comment mettre un sujet dans une dynamique par rapport à la macro où le sujet se trouve souvent « écrasé » au sol.
Utilisation du grand angle : il y a beaucoup plus de déformations sous l’eau que dans l’air.
La photo mi-air / mi-eau : l’angle de 48,5 °C est l’angle limite de pénétration de la lumière dans l’eau.
Travail dans l’eau de la photo inversée :
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Travail sur la vitesse :
- Si temps long : résultat flou :
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- Si temps court : résultat plus net :
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Travail notamment sur les ambiances :
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Travail sur la profondeur de champ : premier plan – second plan :
Travail sur des sujets seuls bien cadrés :
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Travail sur la balance des blancs :
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Travail sur la macro :
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Essais d’effets spéciaux :
Photo mi-air / mi-eau :
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Le niveau 1 de photo se prépare en 2 séances théoriques en salle + 3 séances pratiques en mer.
Il existe un revue sur les photos subaquatiques : « Aquamonde », bimestrielle.
Francine